Le mardi 3 juin, la Commission Mixte Paritaire (CMP), composée de 7 sénateurs et 7 députés, décidera du maintien ou non de l’amendement créant une spécialité d’infirmière de l’Éducation nationale.

À ce jour :
• Le ministre de la Santé nie la nécessité d’une formation spécifique et reste focalisé sur une poignée d’IPA (6000 pour l’ensemble du système de santé).
• La ministre de l’Éducation nationale ne s’est toujours pas positionnée officiellement.

SNICS-FSU reçu par le cabinet de la ministre de l’Education Nationale
Le SNICS-FSU a été reçu ce mardi 27 mai par la conseillère santé du cabinet de la ministre.

La Direction générale de l’enseignement scolaire envisage la mise en place de kits de formation transmis aux infirmieres conseillères techniques (ICT), chargés de former les infirmieres lors de réunions départementales, en lieu et place d’une formation diplômante statutaire de niveau master (niveau 7).

👉 Un étayage professionnel ou des échanges entre pairs ne peuvent en aucun cas remplacer une formation diplômante, structurée et reconnue.

Ces deux dimensions sont complémentaires et doivent être soutenues pour construire une véritable expertise infirmière au sein de l’Éducation nationale. Mais les infirmières, pleinement responsables face aux élèves, ne peuvent accepter un tel renoncement.

📢 Nous devons nous mobiliser massivement pour défendre une profession infirmière pleinement autonome, formée, reconnue et engagée !

➡️ La mobilisation du mardi 10 juin sera décisive.
Encore une fois, nous devons montrer notre détermination à obtenir la juste reconnaissance de notre spécialité.

Cela fait plus de trente ans que des générations d’infirmières se battent pour être reconnues et bénéficier des formations nécessaires à leur geste professionnel. Trente années pendant lesquelles nous avons répondu aux besoins des élèves et des étudiant·es avec exigence et professionnalisme. Nos missions, notre consultation infirmière, notre autonomie relèvent d’un niveau de spécialité.

🎯 Le maintien de l’amendement adopté par le Sénat est une condition indispensable à la création d’une formation reconnue, diplômante, et à la hauteur de nos missions.

Chaque voix, chaque présence compte.
C’est notre avenir professionnel qui est en jeu.
Mais c’est aussi la qualité des réponses apportées aux besoins des jeunes qui est en question.

Le 10 juin, toutes et tous dans la rue.
Notre mobilisation, interprofessionnelle avec les psychologues et les assistantes de service social du ministère de l’Éducation nationale, sera l’occasion d’obtenir un changement de cap de la réforme, pour que nos professions soient enfin entendues et respectées.

Il faut plus de moyens pour l’École.
Les discussions budgétaires en cours doivent en tenir compte.