Le mercredi 6 février,  un rassemblement à l’appel de 5 organisations (FSU- CGT – FO – Sud Education- UNSA) a été décidé dans le cadre d’un appel national pour la défense des conditions de travail et de rémunération des personnels AESH et CUI.

Quelques jours auparavant, comme de coutume, l’intersyndicale a demandé une audience à 14h30 auprès des autorités académiques et a appelé les personnels concernés à se rassembler devant la DSDEN à 14h.

Les grilles étant fermées,  l’intersyndicale a sollicité le Secrétaire Général pour demander l’ouverture du portail et l’accès au parking comme la semaine précédente où tout s’était parfaitement bien passé, dans le calme, le respect des lieux et des personnes.

Pourquoi ce qui est possible un jour ne le serait-il pas la semaine suivante ?

Devant le refus réitéré du secrétaire général, l’intersyndicale a décidé de poser provisoirement et symboliquement une chaîne sur le portail et un « antivol » sur la porte adjacente. Cette action a été le résultat du comportement incompréhensible des autorités académiques. Combien de fois a-t-on entendu que la DSDEN était « la maison de tous les personnels de l’Education » ? Lors d’un groupe de travail à la DSDEN le mercredi 30 janvier, ce sujet avait été abordé : le secrétaire général avait reconnu que l’accueil réservé aux manifestants pouvait générer de l’énervement et qu’il convenait de donner une autre image de l’Institution. Pourquoi ce revirement ?

Quel manque de confiance à l’égard des personnels et de leurs représentants syndicaux !

La chaîne posée, le groupe de manifestants est allé distribuer des tracts sur le rond-point de la route d’Argelès. A son retour, le groupe composé d’une vingtaine de personnes a constaté  que des usagers et personnels avaient été contraints d’escalader le portillon, alors qu’un accès par le CIO est possible, que les personnels administratifs avaient été invités à quitter leur lieu de travail … sans qu’aucun contact n’ait été pris préalablement avec les organisateurs du rassemblement. Tout a été fait pour dramatiser à outrance une situation qui ne le justifiait pas.

Cette gestion calamiteuse a pu susciter l’agacement de certains personnels administratifs. Nous en sommes franchement désolés d’autant plus que l’intersyndicale avait signalé aux autorités policières que le rassemblement prendrait fin aux alentours de 16h30…

L’interdiction d’accès aux espaces extérieurs de la DSDEN aux personnels et usagers de l’Ecole accompagnant une délégation n’est pas acceptable. Il revient à considérer l’action revendicative comme un danger potentiel.

Ce type de comportement ne peut perdurer. Les personnels AESH et CUI, comme tous les personnels enseignants et non enseignants, méritent plus de considération !

Que l' »Ecole de la Confiance » du Ministre Blanquer ne soit pas que de vains mots.