Les salarié·es du secteur public et privé, les retraité·es, les jeunes partagent toutes et tous une même priorité face à l’augmentation du coût de la vie : il faut augmenter les salaires, les pensions, les allocations et les bourses étudiantes. Avant même la crise internationale en Ukraine, l’inflation en France a atteint, dès décembre 2021, 3% sur un an. Près de la moitié provient directement de l’augmentation du prix de l’énergie (carburants, électricité, gaz) qui a vu son prix augmenter de 18,6%. Dans le même temps les produits alimentaires de première nécessité bondissent. Les tensions internationales ne vont que renforcer les pressions sur les prix. La politique de gel de la valeur du point d’indice depuis plus de 10 ans a conduit à l’impasse dans laquelle se trouve aujourd’hui la fonction publique : dégradation du pouvoir d’achat, baisse de l’attractivité, départs trop nombreux, difficultés de recrutement, sentiment de déclassement.

Depuis le 1er janvier dernier, le tassement des grilles de rémunération et la superposition des pieds de grille des catégories B et C accentuent le mécontentement des agent.e.s qui attendent une juste reconnaissance de leurs qualifications et de leur engagement. AESH, AED ou contractuels, le manque de reconnaissance, clairement assumé par le gouvernement, de la valeur sociale de nos métiers et missions de service public ne peut plus être accepté. Il est urgent d’en finir avec le gel du point d’indice.

Pour cela soyons nombreux et nombreuses en grève et dans les manifestations jeudi 17 mars, à l’appel d’une vaste intersyndicale

RASSEMBLEMENT  ET MANIFESTATION JEUDI 17 MARS 10H30

PLACE DE CATALOGNE PERPIGNAN