Le discours de politique générale du Premier ministre, annoncé comme de nature à trouver des chemins de « compromis sociaux », s’est inscrit à l’inverse dans la parfaite continuité des politiques menées jusqu’à présent, essentiellement dans l’intérêt des plus riches, sans inflexion majeure pour les intérêts du monde du travail. Il n’y a donc en réalité dans ce discours rien qui puisse sortir le pays des crises sociales, démocratiques, politiques et environnementales qui le secouent depuis quelques années, de manière inquiétante
depuis le début de l’été, et qui font le lit d’une extrême droite raciste et réactionnaire.