Réaction du Collectif femmes Occitanie Est à l’annonce des suppressions de postes dans l’Éducation nationale :
Malgré une certaine inégalité salariale au sein de l’Éducation nationale, que l’on s’attachera à combattre (en 2015, une enseignante titulaire du public perçoit en moyenne un salaire inférieur inférieur de 14 % à celui d’un enseignant), le statut et le concours restent la meilleure garantie d’égalité entre les hommes et les femmes. L’annonce de la suppression de 2600 postes dans le secondaire est une atteinte grave aux droits des femmes.
En effet, les suppressions de postes conjugués à la hausse prévue des effectifs (+ 32 000 élèves) laissent à penser que le gouvernement augmentera la part de contractuels au sein de l’Éducation nationale. Sachant que 67 % des contractuels de la fonction publique sont des femmes et que la plupart de ces contrats sont des temps partiels, on peut présumer de la précarisation subie qu’engendrera cette décision du gouvernement.
Défendre le statut dans la fonction publique c’est défendre le droit des femmes !