Centre pénitentiaire de Perpignan :
La FSU 66 tient à exprimer son indignation face à la volonté de criminalisation de l’action syndicale. La décision d’amputer d’un mois de salaire Johann Reig, responsable départemental de l’UFAP, qui est intervenu pour protéger l’anonymat des gardiens grévistes, témoigne d’une absence de dialogue et d’une volonté de briser le mouvement de grève. Johann Reig a agi avec responsabilité en évitant que les noms des salariés grévistes ne soient énoncés par le directeur du centre pénitentiaire devant les familles des détenus.
Alors que les gardiens de prison manifestent pour exiger des conditions de travail sereines et des moyens indispensables pour assurer leur mission en toute sécurité, l’administration met de l’huile sur le feu par une provocation indigne, au lieu d’engager un nécessaire dialogue avec l’ensemble des organisations syndicales.
La FSU 66 apporte son soutien au syndicaliste injustement sanctionné et rappelle le rôle indispensable des organisations syndicales dans la gestion des conflits. Elle exige que le dialogue social ne soit pas qu’un seul effet d’annonce mais qu’il devienne une réalité dans l’ensemble des services de la Fonction Publique.
Pour la FSU 66, Grégory Raynal, secrétaire départemental