Le Premier ministre s’est étalé dans la presse du dimanche pour décrire par le menu l’ensemble des mauvais coups qu’il entend infliger à nouveau aux personnes privées d’emploi. La rhétorique est désormais tristement connue : Attal affirme un prétendu attachement à ce qui est prévu d’être dégradé.
Au prétexte de préserver les droits sociaux, il prévoit de les restreindre brutalement : réduction de 3 mois de la durée d’indemnisation et augmentation de 60 % de la période travaillée exigée pour être indemnisé. Cette réforme diminuerait encore davantage les montants moyens d’allocation chômage et la proportion de personnes indemnisées.